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Projet d'intégration
Présenté par Véronique Wilfort
Cendrillon est un conte de la tradition orale française. Le premier à l’écrire est Charles Perrault, un bourgeois de Paris du XVIIe siècle. Le recueil comprenant cette histoire est publié en 1697. Cendrillon doit, après la mort de sa mère, servir sa méchante belle-mère et ses deux ignobles belles-sœurs. Elle réussit néanmoins à quitter le foyer, grâce à sa fée-marraine, pour aller au bal qu’organise le prince. Ce dernier tombe amoureux d’elle et réussi à la retrouver grâce à la pantoufle de verre qu’elle a oublié derrière elle. Ils se marient et elle déménage au château.
Walt Disney a repris l’histoire de Cendrillon. Cette version est plutôt fidèle à l’originale, mais il y a certains ajouts. Par exemple, Cendrillon est amie avec les oiseaux et les souris et leur parle. Ils lui font même une robe pour aller au bal, mais ses demi-sœurs la détruisent. De plus, le père de Cendrillon meurt après s’être marié avec la belle-mère. D’ailleurs, celle-ci l’enferme sous clefs dans sa chambre pour qu’elle n’essaie pas le soulier. Elle est heureusement libérée par les souris et va prouver qu’elle est celle recherchée par le prince. Finalement, elle va qu’une fois au bal au lieu de deux.
Pour réécrire le conte de Cendrillon, il faut respecter les éléments de bases, qu’on appelle les invariants. Il faut suivre les bases du conte :
- Le personnage principal est dans une situation injuste, il ne peut rien décider.
- Il veut aller à un évènement mais il ne peut pas.
- Par un moyen magique ou par l’aide de quelqu’un, le personnage réussit à y aller.
- Une histoire d’amour débute.
- Il doit partir de l’évènement.
-Dans l'empressement, il oublie un objet derrière lui qui aidera son prétendant(e) à le retrouver.
- Le prétendant retrouve le personnage principal et le sort de sa situation misérable pour lui donner bien meilleur.
Lien Charles Perrault : http://www.larousse.fr/encyclopedie/personnage/Charles_Perrault/137686
Lien YouTube : http://www.youtube.com/watch?v=LUgLvbnyJkI
Cendrillon
Barbe-Bleue
Charles Perrault
Charles Perrault est né à Paris le 12 janvier 1628 et est décédé le 16 mai 1703. Il est le dernier d’une famille bourgeoise de sept enfants. Perrault a débuté ses études littéraires à neuf ans au collège de Beauvais, à Paris. En 1672, il est chancelier pour l’Académie française et il épouse Marie Guichon. Sa femme décède en 1678, le laissant seul pour élever ses trois fils. C’est vers la fin de sa vie, en 1695, que les cinq premiers contes de ma mère l’Oye sortent. La Belle au bois dormant parait un an plus tard et : « En 1697 sont édités les histoires ou contes du temps passé, attribués à Pierre Perrault Darmancour, son troisième fils[1].»
Le conte la Barbe-bleue de Perrault
L’œuvre a été écrite et publié au XVIIe siècle. À cette époque, les mariages étaient arrangés et cela transparaît dans la Barbe-bleue de Perrault, car jamais dans le récit il n’est question d’amour. La sœur cadette accepte de l’épouser après qu’elle ait passée huit jours à la maison de campagne de la Barbe-bleue accompagnée de sa mère, sa sœur et des amies : « […] enfin tout alla si bien que la cadette commença à trouver que le Maître du logis n’avait plus la barbe si bleue, et que c’était un fort honnête homme. Dès qu’on fut de retour à la Ville, le Mariage se conclut[2].». De plus, la Barbe-bleue n’avait pas de préférence entre les deux sœurs, il laissa choisir sa voisine, la mère des deux filles. Cela prouve l’aspect formel des mariages de cette époque. Il n’y a pas d’origine précise au conte : «Le conte de Barbe-bleue, fréquent dans la littérature orale, prend une forme différente en France et dans les autres pays d’Europe[3].».
[1] Jean-Pascal PERCHERON. Charles Perrault conteur et hermétiste, France, Éditions RAMUEL, 1999, p. 17.
[2] Charles PERRAULT. Contes de ma mère l’Oye, France, Gallimard, 1984, p. 48.
[3] Michèle SIMONSEN. Op. cit., p. 66.
Source de l'image : http://www.audiocite.net/livres-audio-gratuits-contes/charles-perrault-la-barbe-bleue
© 2015 par Sarah Désaulniers et les finissants du LAC du Cegep de Trois-Rivières.