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Vendredi ou la vie sauvage

 

Présenté par Francis Vallée

 

Le mythe de Robinson Crusoé fait son apparition au XVIIe siècle dans le roman éponyme écrit par l’auteur anglais Daniel Defoe. L’ouvrage narre les aventures d’un marin, Robinson, qui échoue sur une île déserte à la suite du naufrage du bateau La Virginie, dont il est l’unique survivant.

 

Cette trame narrative aura un impact majeur sur la création littéraire. De ce fait, une sous-catégorie du roman d’aventure, la robinsonnade, est une réécriture de l’œuvre à partir des caractéristiques fondamentales de Robinson Crusoé, à savoir ses invariants. Voici quelques exemples des éléments constituant les invariants de Robinson Crusoé :

 

  • Le personnage principal doit se retrouver sur un territoire inconnu. Au cours de l’histoire, l’être de fiction devra se familiariser avec le milieu dans lequel il est forcé d’évoluer. Cet apprivoisement de ce territoire lui permettra d’acquérir tous les outils nécessaires à sa survie ;

  • L’isolement est une thématique indispensable au récit. En plus de devoir s’adapter à un nouveau milieu, le personnage doit tout aussi être confronté à la solitude la plus absolue. Elle influence son comportement : il doit trouver une solution pour demeurer un homme civilisé dans un monde sauvage, et ce, sans la compagnie de ses semblables ;

  • La survie est, bien évidemment, la thématique principale de l’intrigue. Elle oriente toutes les actions, que ce soit directement ou non. Il peut s’agir de la survie physique et psychologique. En toute circonstance, elle crée un sentiment d’urgence, de fatalité.

 

En somme, la perte des repères est un élément essentiel qui figure dans les trois invariants décrits. En débarquant sur l’île, le personnage fait face à une toute autre réalité dans laquelle ses connaissances, ses pensées et son mode de vie sont ébranlés. Il est de son devoir d’apprendre à reconstruire ces repères ou à les renier.

 

 

Extraits de Vendredi ou la vie sauvage disponibles sur le http://booknode.com/vendredi_ou_la_vie_sauvage_01244/extraits

 

 

 

© 2015 par Sarah Désaulniers et les finissants du LAC du Cegep de Trois-Rivières.

 

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