top of page

 

2015

Présenté par Jimi Chauvette

 

LA DÉCOUVERTE PAR LES YEUX D’ARONNAX

 

 

Vingt mille lieues sous les mers, un roman de science-fiction écrit par Jules Verne (1828-1905), ouvre les yeux du lecteur sur le monde marin, plus précisément sur le monde sous-marin. Ce livre, étant écrit pour les jeunes, permet au lecteur de découvrir cet univers par les yeux du personnage principal, le professeur Aronnax. Aronnax narre l’intrigue de l’histoire qui se déroule à bord d’un sous-marin nommé le Nautilus. Il y décrit les découvertes qu’il fait sur le monde marin, tout en étant prisonnier du capitaine Nemo, l’homme à la barre du Nautilus. Les secrets que cachent les fonds marins font jongler le professeur Aronnax et ses deux compagnons, Conseil et Ned Land, entre le désir de la découverte et de la liberté. Le récit pousse le lecteur à se questionner la limite de la curiosité. Est-ce que la curiosité et la découverte valent la perte de la liberté?

 

Par les yeux d’Aronnax, le lecteur découvre aussi de nouvelles technologies. En effet, à l’époque de l’écriture de ce roman, les sous-marins existaient, mais ils étaient limités du point de vue technologique. Ils pouvaient rester submersibles que pour une courte période de temps. Verne reprend cette idée de sous-marin, mais en lui ajoutant la technologie capable de le garder sous l’eau pendant de longues heures, voire journées. Il met en place un système de réservoir d’oxygène qui permet au sous-marin de descendre sous l’eau et de remonter à la surface comme bon lui semble. Le sous-marin est aussi propulsé par l’électricité, une énergie qui faisait son apparition à l’époque. Aujourd’hui, les sous-marins sont des engins utilisés pour la science et l’armée. Quant à l’électricité, elle est maintenant utilisée comme énergie servant aux voitures. À l’époque de la parution de Vingt mille lieues sous les mers, les engins étaient plutôt propulsés par la vapeur. Ces éléments démontrent que Jules Verne était un avant-gardiste à son époque et que l’ajout de la science et de la technologie à ses récits, comme dans Vingt mille lieues sous les mers et De la Terre à la Lune, fait de lui le père de la science-fiction.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

2014

Présenté par Michel Lamy

 

Vingt mille lieues sous les mers est un roman scientifique de l'auteur français Jules Verne, publié en deux volumes en 1869 et 1870. Le ton du récit est réaliste. En effet, le roman de Verne utilise un langage scientifique qui, sans toujours être juste, donne l'impression de l'être. Chaque fait, chaque événement et chaque mécanisme est rigoureusement expliqué. Pour parvenir à faire croire au lecteur que le contenu de l'histoire est réel, Verne s'est largement documenté. Il utilise des termes et des découvertes relevant de la physique, de la chimie, de la mécanique, de la géographie, de l'histoire et de la biologie. De plus, il fait référence à plusieurs légendes (l'Atlantide, le Kraken, le Maelström, etc.) et à l'actualité de son époque, comme la construction du canal de Suez et la révolte de la Crète contre les Turcs.

 

La principale source de références scientifiques du livre est le Nautilus, sous-marin fictif du capitaine Nemo. Ce submersible est révolutionnaire à plusieurs égards : il réalise des performances impressionnantes pour l'époque, et utilise l'électricité comme source de propulsion. De nos jours, on sait qu'une alimentation électrique n'est pas envisageable pour un sous-marin, mais à l'époque, cela amenait le lecteur dans un esprit futuriste (on comprenait encore mal l'électricité à l'époque de Verne ; l'électron n'a été découvert qu'en 1903). Aussi, c'est le Nautilus qui ancre le récit dans la science-fiction, car il sert de vaisseau dans l'exploration de l'inconnu.

 

Toujours dans le but de garder son récit vraisemblable, Verne a étudié les sous-marins qui s'étaient faits par le passé. D'ailleurs, le Nautilus possède plusieurs caractéristiques observées sur de véritables sous-marins. Cependant, l'auteur commet plusieurs erreurs concernant les capacités potentielles réelles des submersibles. Par exemple, il exagère la profondeur atteignable et la résistance à la pression. Néanmoins, il réussit à amener le lecteur à croire au vaisseau de Nemo.

 

Bref, Verne tire profit de la science pour rendre son récit crédible.

 

Pour voir la maquette et  les plans du Nautilus: http://images.doctissimo.fr/1/livres-bds/jules-verne/photo/hd/4444370444/5070375597/jules-verne-nautilus-008-big.jpg

20000 lieues sous les mers

© 2015 par Sarah Désaulniers et les finissants du LAC du Cegep de Trois-Rivières.

 

bottom of page